Aicha (^A’ichah) la mère des croyants


Notre Dame Aicha (^A’ichah), que Allah l’agrée, compte parmi les femmes compagnons de mérite. Elle était la fille du compagnon Abou Bakr et l’épouse du Prophète ﷺ. Elle était la femme qui avait le plus de science, faisant partie des grandes saintes. Allah l’a honorée par la vision de l`ange Gabriel.

La sainte ^A‘ichah, la mère des croyants, est :

  • L’épouse du Prophète محمد Mouhammad salla l-Lahou; alayhi wasallam
  • La fille de Abou Bakr as--Siddiq
  • La sœur de Asma; fille de Abou Bakr
  • La belle-sœur de Az--Zoubayr ibn Al-^Awwa
  • La tante de ^Abdou l-Lah ibnou z--Zoubayr
Aicha fille de Abou Bakr

La dame Aicha (^A’ichah), la fille de Abou Bakr As--Siddiq, que Allah les agrée tous les deux, était l’une des épouses du Messager de Allah ?. Elle était la femme qui avait le plus de science. Le Prophète l’a épousée après la mort de la dame Khadijah fille de Khouwaylid, que Allah l’agrée.

La dame ^A’ichah n’a pas donné d’enfant au Prophète ?. Il l’a surnommée en référence au fils de sa sœur Asma’, la fille de Abou Bakr. Le fils d’Asma s’appelait ^Abdou l-Lah fils de Az--Zoubayr (Az--Zoubayr est un grand compagnon du Prophète et l’époux d’Asma). Aicha était donc surnommée en référence à son neveu : “‘Oummou ^Abdi l-Lah” c’est-à-dire la “mère de ^Abdou l-Lah”.

Une sainte généreuse

La dame ^A’ichah, que Allah l’agrée, était connue pour sa générosité. Parmi ce qui a été rapporté d’elle à ce sujet, c’est que son neveu ^Abdou l-Lah Ibnou z--Zoubayr lui avait envoyé deux jarres pleines contenant cent mille dirhams pour les dépenser dans les voies de bien. Ce jour-là, elle jeûnait comme à son habitude bénie. Elle a vidé les deux jarres, les a posées sur un plateau devant elle et mettait les dirhams dans des bourses qu’elle envoyait aux gens.

Lorsque le temps du maghrib est entré, la Dame ^A’ichah, que Allah l’agrée, avait fini de distribuer tout l’argent. Il ne lui restait pas un seul dirham. Elle a appelé sa servante, ‘Oummou Dourrah, pour qu’elle lui ramène du pain et de l’huile. ‘Oummou Dourrah lui a dit : « Mais, Madame, vous n’auriez pas pu, avec tout ce que vous avez dépensé, acheter pour un seul dirham un peu de viande afin de rompre le jeûne ? » La Dame ^A’ichah, que Allah l’agrée, a dit : « Si tu me l’avais rappelé, je l’aurais fait. »

Un jour, on lui a offert des paniers de raisin. Elle les a partagés, que Allah l’agrée et lui donne satisfaction, mais sa servante en avait caché un. Elle n’en a pas informé la Dame ^A’ichah. Lorsque la nuit est tombée et que la servante lui a amené le panier, ^A’ichah lui dit : « Mais qu’est-ce que c’est ?

La servante lui a répondu : « Ô Madame, j’en avais caché un pour que l’on puisse en manger;»

^A’ichah, que Allah l’agrée, dit;: « Je n’en mangerai même pas une seule grappe, par Allah, je n’en mangerai rien ! Va et donne en aumône aux pauvres. »

La servante est partie et a fait ce que la sainte ^A’ichah lui avait ordonné.

L’épouse du meilleur des hommes

Abou Nou^aym a rapporté que le Messager ﷺ était un jour chez lui, il réparait ses sandales et la Dame ^A’ichah, que Allah l’agrée, filait de la laine. Elle l’observait ^alayhi s--salatou was-salam, et elle a vu son front honoré transpirer et de la lumière émaner de la transpiration. Elle était étonnée. Le Messager honoré ? l’a observée et lui a dit :

 ما لك بهتّ

(ma laki bouhitti)

 « Qu’est-ce que tu as ? Pourquoi es-tu étonnée ? »

Elle lui a dit ce qu’elle avait vu. Puis elle s’est mise à dire un vers de poésie qu’avait composé Abou Kabir Al-Houdhaliyy qui signifie : « Lorsque tu vois les traits et l’aspect du Prophète élu ?, il brille tout comme brille un éclair entre les nuages. »

C’est alors que le Messager ﷺ posa ce qu’il avait entre ses mains honorées, il se dirigea vers elle et l’embrassa sur son front et il lui dit :

جزاك الله يا عائشة خيرًا، ما سررتِ مِنّي كسروري منك

(jazaki l-Lahou ya ^a’ichah khayran, ma sourirti minni ka-sourouri minki)

« Que Dieu te rétribue en bien ô ^A’ichah pour la joie que tu as dans ton cœur par ma cause ainsi que pour la joie que j’ai dans mon cœur par ta cause. »

Sa vision de l’ange Jibril (Gabriel)

Allah a honoré la sainte ^A’ichah par la vision de l;ange Gabriel alors que celui-ci rendait visite au Prophète ﷺ. Un jour ^A’ichah a vu le Prophète debout en train de parler à quelqu’un qui était sur un cheval. Cet homme avait mis sur sa tête un turban blanc dont le bout arrivait jusqu’à ses épaules. Le Messager ? avait posé sa main honorée sur la crinière du cheval. Quand A’ichah l’avait interrogé à ce sujet, parce qu’il a su qu’elle l’avait vu, il lui a répondu :

ذاك جبريل وهو يقرئك السلام

(dhaka Jibril wahoua youqri’ouki s-salam)

« C’était Jibril qui te passe le salam. »

Elle a répondu : « Wa^alayhi s-salam, que Dieu le rétribue en bien;! Quel bon compagnon il est, et quel invité de bien il est. »

Que Allah agrée la Dame ^A’ichah, la fille de Abou Bakr As--Siddiq, que Allah leur donne satisfaction et élève leurs degrés au Paradis.

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